Festival RTL2 Essonne en Scène. Domaine Départemental de Chamarande. 01 et 02 septembre 2023.

Publié le par Raimbourg Frantz-Minh

Organisé conjointement par la radio RTL2, le département de l’Essonne et la Société de Production Morgane, le festival créé en 2019 et qui s’appelait auparavant « Essonne en Scène par les Francofolies » a réellement pris son envol avec une 4ème édition « historique » qui affichait complet plusieurs semaines avant la date prévue.
Photo : @ Pixeline Photographie.

Photo : @ Pixeline Photographie.

Une organisation impeccable (même si les parkings pour les voitures sont un peu loin !), 15 points de restaurations variées sur le site, une jauge plutôt raisonnable  de 10.000 personnes et un temps agréable,.. Un mélange de musique, de gastronomie et même d’art contemporain dans un décor historique et naturel. De quoi passer un bon moment et le public ne s’y ai pas trompé puisque c’était parfois plusieurs générations d’une même famille qui foulaient en même temps l’herbe du magnifique écrin de verdure du Domaine Départemental de Chamarande.

 

Juliette Armanet. M. Photo : @ Pixeline Photographie.
Juliette Armanet. M. Photo : @ Pixeline Photographie.

Juliette Armanet. M. Photo : @ Pixeline Photographie.

Le premier soir, le trio essonnien Kriill a eu le privilège d’ouvrir les festivités avec leur pop alternative et de belles harmonies vocales.
Belle découverte que Dynah et ses chansons écrites en français. Entourée de deux musiciennes, l’artiste, très à l’aise sur scène, évoque avec talent et élégance l’état du monde et nos émois plus ou moins secrets.
La soirée continuait avec le « choc » Zaho de Sagazan. Encensée par les critiques et le public, la jeune chanteuse n’est pas seulement l’autrice de textes sincères et touchants, elle « explose » également sur scène et enveloppe son répertoire d’une énergie qui ressemble fortement a du grand art. Un succès amplement mérité.
Juliette Armanet qui lui succédait était très attendue. Le « show » mené tambour battant du début à la fin (si ce n’est un « slow » dansé dans la fosse avec une personne du public) est impressionnant et  le public en redemande avec raison. On aimerait cependant quelques pauses dans ce déluge de décibels, histoire simplement de pouvoir souffler un peu et de voir l’interprète du « dernier jour du disco » redevenir pendant quelques instants l’émouvante Juliette Armanet des débuts, celle d’avant la folie médiatique  !
Dernier concert de la soirée avec –M-. Invitant des enfants du public à chanter « La Seine » (du film « Un Monstre à Paris »)  avec lui, proposant à Juliette Armanet de le rejoindre pour un duo inédit ou à sa bassiste Gail Ann Dorsey de reprendre un tube de David Bowie (avec qui elle collabora), Mathieu Chédid a fait preuve de grande générosité sur scène et chacun de ses concerts reste une nouvelle et inoubliable expérience.
Shaka Ponk : Photos : @Maxime Photographie
Shaka Ponk : Photos : @Maxime Photographie

Shaka Ponk : Photos : @Maxime Photographie

La journée du lendemain commençait avec la venue sur scène de trois talents du département : les groupes de rock « La Veine » et « Imparfait » ainsi que  l’autrice-compositrice, chanteuse et guitariste originaire d’Estonie Triinu. Notons que les trois groupes sélectionnés, ainsi que Kriill et Dynah la veille, ont bénéficié de l’appui des structures essonniennes pour développer leurs projets musicaux.
Pierre de Maere qui leur succédait n’a pas mis beaucoup de temps pour électriser un public acquis à sa cause. Le jeune chanteur belge, visiblement heureux d’être sur scène, n’aura pas arrêté de remercier son auditoire, égrenant ses chansons électrorock pour le plus grand plaisir de tous  jusqu’à son plus grand succès, le désormais célèbre « Un jour, je marierai un ange ».
Adé est l’ancienne chanteuse de Thérapie Taxi. Son premier album « Et Alors ? »,  merveille de sensibilité aux accents country avait fait mouche et on avait bien hâte de l’entendre sur scène. Un peu comme Juliette Armanet la veille, Adé a proposé un show bien calibré reposant à la fois sur le talent des musiciens, le charisme de la chanteuse et de bien belles mélodies. Beaucoup d’énergie donc et heureusement quelques moments plus calmes et bienvenus.
Le festival prenait fin avec la prestation démesurée de Shaka Ponk. Entouré d’un décor grandiose (entre Harry Potter et les films de la Hammer), le groupe aux influences musicales multiples et dont c’est la dernière tournée a fait chavirer le public avec leurs titres souvent engagés et chantés généralement en anglais, occasionnellement en espagnol ou en français.
Belle conclusion pour un évènement désormais incontournable en Île-de-France et qui a su garder une ambiance bon enfant, loin des gigantesques barnums de l’été.
                                          Article réalisé par Frantz-Minh Raimbourg.

Publié dans Festivals

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