Melkoni Project.

Publié le par Raimbourg Frantz-Minh

MelkoniProject (Melkoni signifie Mélancolie en breton), c’est la belle rencontre entre la chanteuse Louise Perret et le guitariste/compositeur Gwen Cahue (NDLR : Entretien avec Gwen Cahue sur ce même blog).
Entretien à l’occasion de la sortie de leur premier disque (Label Ouest).
Melkoni Project.
Racontez-nous vos débuts musicaux !
Louise Perret : J’ai d’abord étudié le violoncelle pendant 6 ans au conservatoire d’Annecy. Puis plus tard et tout en travaillant, j’ai fondé un premier duo piano-chant avec ma sœur Alice. Cela s’appelait, « Les Sœurs Picotines ».
Gwen Cahue : Je suis originaire de Vannes en Bretagne. J’ai appris la guitare de manière autodidacte. Après avoir découvert la musique de Django Reinhardt et pour parfaire mes connaissances dans ce domaine, je me suis installé à Strasbourg. Là-bas, j’ai rencontré de nombreux musiciens du style. Après quelques années, je suis arrivé à Paris.
Et votre rencontre !
LP : En 2018, je venais d’arriver à Saint-Nazaire et je voulais monter un groupe. Gwen que je ne connaissais pas cherchait de son côté une chanteuse. Sébastien Gignaux un ami commun  qui est lui-même guitariste/arrangeur/compositeur nous a mis en lien et nous a permis de  nous rencontrer. On a fait une première répétition qui s’est très bien passée. On a vite eu envie de monter ce duo.
Le répertoire du tout début et que nous continuons de jouer était des reprises d’artistes comme Charles Trenet (« Fleur bleue »), Claude Nougaro (« A bout de souffle »), André Minvielle/Marc Perrone (« De Dame et d’homme) et d’autres qui ont une manière d’écrire très proche du jazz.
GC : l y avait également Barbara, Bourvil, une adaptation de « Sodade »  (popularisée par le chanteur angolais Bonga puis par Cesaria Evora). On les jouait à notre façon. Maintenant, on propose également nos propres compositions. En général, c’est d’abord la musique. Je trouve des suites d’accords, je fredonne une mélodie, puis cela devient une chanson qui se construit à deux… La plupart des textes sont de la plume de Louise, sauf « Un homme en grand » que nous avons écrit en commun, mais il n’y a pas vraiment de méthode !
LP : Les paroles que j’écris sur les musiques de Gwen évoquent souvent les sentiments humains, les relations  homme/femme, nos envies, nos faiblesses également… Elles apportent d’autres couleurs, sans doute plus pop… Je pense par exemple à « Arc-en-ciel » ou « La Lune et moi » qui ont une « écriture cinématographique » et qui ressemblent à des cours-métrages.
Au "Port du Salut" à Paris. (Photos : Frantz-Minh Raimbourg)Au "Port du Salut" à Paris. (Photos : Frantz-Minh Raimbourg)
Au "Port du Salut" à Paris. (Photos : Frantz-Minh Raimbourg)Au "Port du Salut" à Paris. (Photos : Frantz-Minh Raimbourg)

Au "Port du Salut" à Paris. (Photos : Frantz-Minh Raimbourg)

Sur certains morceaux, vous avez des invités ?
GC : L’idée de demander des arrangements pour cordes sur quelques titres au multi-instrumentiste William Brunard(contrebasse, violoncelle, guitare) est venue plus tard. Sur le disque, on retrouve aussi Julien Brunard au violon et à l’alto.
Melkoni Project est un projet qui devrait s’inscrire dans la durée. On en a vraiment envie et on pense déjà au prochain album.
                                 Entretien réalisé à Paris par Frantz-Minh Raimbourg.

Publié dans Chanson Francophone

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