Au Fil des Voix. Paris. 04 au 16 février 2019.
Manifestation incontournable de la fin de l’hiver, Au Fil des Voix a réussi une fois de plus son pari : réunir le temps de 12 soirées et 21 concerts répartis dans 5 salles différentes (L’Alhambra, le Studio de l’Ermitage mais aussi la Cigale, le Bal Blomet et le trianon), plus d’une centaine d’artistes, de nombreux professionnels et un public enthousiaste.
Edgard Sekloka, Germaine Kobo et Bella Lawson. L'Alhambra. (Photos: Tom Payeur)
Chicuelo (Bal Blomet). Nubiyan Twist (Trianon). Artho Duo (bal Blomet) (Photos: Hicham Ismaili Alaoui)
Cette 12ème édition fut une nouvelle fois riche en découvertes et émotions. Musiques traditionnelles venues du sud de l’Italie, d’Occitanie ou de Bretagne, jazz "méditerranéen", « éthio », « future » ou « du monde », afro beat, cumbia, chants grecs, judéo-espagnols et brésiliens, flamenco,… Et comme le festival accompagne également certains talents moins connus des médias, une soirée était en partie consacrée au Prix des Musiques d’Ici (en partenariat avec Villes des Musiques du Monde) avec cette année Edgard Sekloka, Walid Ben Selim, Germaine Kobo et Bella Lawson, en première partie de la formation cuivrée Fanfaraï Big Band.
Alan Stivell. La Cigale. (Photos: Frantz-Minh Raimbourg)
Le premier soir, Alan Stivell qui a plus de 50 ans de carrière derrière lui, a rempli la Cigale avec un répertoire allant de son deuxième album Reflets (le premier Telenn Geltiek: Harpe celtique date de 1964) à son dernier projet Human Kelt, en passant par quelques incontournables comme An Alarc’h, the Foggy Dew, Suite Armoricaine, Brezhoneg Raok , Brian Boru, Fête Universelle (final de la Symphonie Celtique) et bien sûr l’inusable Tri Martolod.
Rachelle Andrioli et Rocco Nigro. Constantinople et Ablaye Cissoko. Studio de l'Ermitage. (Photos: Frantz-Minh Raimbourg)
Autres beaux moments : le dialogue profond entre la voix habitée de Rachelle Andrioli et la virtuosité de l’accordéoniste Rocco Nigro, entre tarentelles des Pouilles, fado et romances d’Europe de l’est ou encore les belles mélodies venues des cordes de la kora mandingue d’Ablaye Cissoko et le setar perse de Kiya Tabassian, âme du trio Constantinople.
Article réalisé par Frantz-Minh Raimbourg et publié le 28 février 2019.
Les articles concernant les éditions 2016, 2017 et 2018 d'Au Fil des Voix sont disponibles sur ce même blog, rubrique "festivals".
Mamani keita (Avec Arat Kilo et Mike Ladd). Le Trianon. (Photo: Tom Payeur)
Festival Au Fil des Voix - Le rendez-vous incontournable des grandes voix du monde
Pour sa 12éme édition, le festival " Au fil des Voix " met en scène la diversité musicale et les dialogues transculturels, du 4 au 16 février. Dans cinq salles parisiennes, La Cigale, L'Alhamb...